12 juin
l’ingenieur de la Forteresse le Capt Snitler j’ai ordonne au General-major Petersen de prendre le Commandement de la Forteresse en second et de me faire le rapport au sujet de cet dispute —
Le Feldmarechal Essen n’ayant pas voulu accepter la lettre du General Schmettau que le Capt. Holsten devait lui porter j’ai fait envoyé les pièces officielles et la Constitution ainci que ma lettre au Roi de Suede par un parlementaire sous le couvert du General Staffelt au Feldmarechal —
Nous dinames avec l’Envoyé d’Angleterre à Bogstad ; le Chambellan Anker était de bonne humeur; le Comt Wedel ne quittait point ses manières ordinaires et je ne doute non plus qu’il aye tenu son langue a M. Morrier, mais celui çi est averti a son sujet. — Je n’ai parlé que de choses indifférentes avec Wedel.
Le Courier Due Officier d’Artillerie qui revint hier de Drontheim m’a porté la triste nouvelle d’un retour d’hiver, d’une niege excessivement forte qui est tombé sur la montagne du Dovre, dans les paroisses de Lessøe et Lom et qui a occasionné aux habitants une perte enorme en bestiaux.
Due avait lui même été en danger de vie sur cette route la niege ayant fait le chemin méconnaissable; quelques personnes ont péri dans ce terrible tems qui a duré les trois jours de Pentecôte — J’attends les rapports ultérieurs pour secourir ces malheureux —
Les journées du 13 au 16 se passèrent tout tranquillement; je vis le Envoyé Anglais plusieurs fois et il me parait toujours mieux et mieux intentionné. Cepandant il ne voulu pas convenir que l’Angleterre pouvait arrêter les démarchés hostiles que les Suédois se verrait dans le cas d’entreprendre. Il souhait que Bernadotte comme il l’appelle soit bien loin, mais comment l’entreprendre, voila l’affaire —
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Mr Morrier fait une tournée à Moss et Frederichshald, le Prof. Müller le suit —
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J’ai fait une tournée à cheval aujourd’hui de Christiania en traversant les Rygenbiergene et les bords du Langenvandet j’usqu’a Vestbye dans Enebak, j’ai trouvé le chemin praticable horsmi une demi
