Le commandant du camp envoya[1] pendant 4 jours de forts détachements sur les chemains à la rencontre de ceux qui s’étaient échapés[2] du massacre. Au bout de ce temps — ne voyant plus personne, et craignant lui même d’être attaquer[3], il fit embarquer — toute l’artillerie — et les autres objets qui y étaient. les troupes réglés[4] descendirent à la Nouvelle Orléans avec le materrielle[5] de l’armée — et les miliers[6] s’acheminèrent avec les sauvages du côté du Canada d’où ils étaient partis et ne restat[7] rien dans ce camps qui porte encore aujourd’hui le nom d’Ecore à Prudaunme.
Je reprends mon journal que j’ai arrêté — jusqu’à présent et cela pour faire connaître quelles aitaien[8] les raisons pourquoi les sauvages avaient autant de respect pour M. St Ange de Bellerive frère de celui qui a été tué aux chiquachas et qui lui même avait avait souvant[9] été en guerre avec ces mêmes sauvages et dans Les quelles[10] il s’était attiré leurs confiances par sa bravoure.
