Heureusement la nuit vient ce qui mit à même plusieurs d’échaper[1] et de ganier[2] le Campss de Réserve — Sitot le jour venu — Dormèrent[3] encore sur le chemain [4]des fuyars[5] — ils avaient des chiens qui découvraient dans les broussailles les blessés — Aussitôt découverts, il étaient coupés par morceaux — toutes cette journée se passa à les chercher et à rejoindre ceux qui s’étaient écarté[6] du chemin. Il prit dans la taque[7] du fort et dans la déroute 900 hommes sanis compté[8] les sauvage qui ne voulurent pas dormir aussitôt par les mauvaises dispositions du chef — Blancs —. les sauvages se retirèrent dès le commencement et gagnèrent le Camps de Réserve où ils dirent n’il n’y avait pas de doute que l’armée serait défaite.
Sur cette nouvelle l’officier qui commandait — doubla ses gardes et — envoya sur le chemin un détachement. A la découverte, ce détachement rencontra plusieurs officiers et soldats dont une grande partie était blessée ils confirmèrent la destruction de l’armée — en modissant[9] dans les termes les plus excessifs la conduite de M. Prudaume[10] et de sont[11] entetement à ne pas vouloir suivre les sages conseils de M. Bellerive — Qui se fit tué[12] pour un point d’honneur mal plassé[13] dans une pareile[14] circonstance.
