Non Bellerive tu ne passeras jamais pour tel qui est qui ne connais pas — Toutes ces campagnes que tu as faits[1] et dans lesqu’elles tu as toujours réussie[2] — qui ne ne se rapelle[3] pas — que c’est toi qui a réduit les nations Lac et Renard. Toutes ces campagnes t-on[4] acquis l’estime et la confiance des blanc[5] et des Peaux Rouges il te regarderons toujours pour un brave — Ainsi crois nous — reste et dispose de tous ceux qui sont venu[6] avec toi du Canada — de manière à sauver ceux — qui ne seront pas tués à la taque[7] de ce fort.
M. Bellerive leur donna la main en leur disant : j’espère que seulement que vous agirez dans l’affaire qui va se passer comme de véritable braves et comme vous avez toujour[8] fait. Voila le chef qui monte il faut que je le suive, à Dieu.
Il rejoinit[9] M. Prudaume et lui dit en l’accostant : Voila le momant[10] qui va descider le quel[11] de nous deux a tord. Sa[12] ne sera assurément ni vous ni moi qui pourrons décider la question mais ceux[13] qui nous surviverons[14], rappelez vous.
Si vous avez des ordres à donner si je ne suis pas devant vous, je serai accoté[15] — Ils approchèrent avec fermeté, le fort et toutes les parties armée[16] nous nous fire[17] autant à l’example[18] de leurs chefs qui avait donné l’ordre d’abattre les pieux à coup de hache — Mais quand ils furent à une demie portée de fusil ils reurent une décharge des assiégés qui tuerent les 2 chefs — beaucoup d’officiers — et un grand nombre de soldats
A la segond[19] décharge il tuèrent encore beaucoup de monde . A la 3ème décharge qui fut la plus meurtrière les assiégeurs se retirèrent en désordre sans avoir pu blesser un seule homme et comment l’auraient-il fait. Il se battaient contre des forts pieux et une terrasse. Les assiégés s’appercevant de la déroute des[20] assiégés[21] — ils firent une sortie dans la qu’elle il massacraient tous ceux qu’il pouvaient attraper en les poursuivant avec une rage qui n’est connue que des barbares.