qu’il lui faut payer, chaque terme ou chaque mois finissant, à l’université, à la pension, au propriétaire de sa chambrette.
Durant la deuxième année de ses études professionnelles, il trouva un expédient plus commode pour gagner sa vie d’étudiant tout en suivant les séances des tribunaux. Un confrère lui prêta avant les vacances un traité élémentaire de sténographie, et à l’automne, il était prêt à « prendre des enquêtes », ce que pouvaient faire alors tous les étudiants de bonne volonté, de cœur et d’intelligence.
Il n’essaya qu’une fois d’un autre expédient dont il devait encore conserver un triste souvenir.
Au collège, il ne s’était pas contenté, quant à la musique, d’écrire le discours qui devait consacrer la réputation littéraire de Félix Larive. Pour charmer ses ennuis et sérieusement aggraver celui de ses confrères, il avait pendant plus de deux années étudié les effets plus ou moins compliqués et harmonieux d’un archet docile trainé à angle droit sur les quatre