au maître, se tiennent au guet de ses bons mots, trouvent spirituel tout ce qu’il dit ; l’autre, donnant à toutes les mauvaises têtes de céans l’occasion trop belle de s’affirmer.
— « Je veux dire, monsieur Larive, que j’aimerais y voir un peu plus du vôtre et un peu moins de ce que vous semblez avoir trouvé chez votre voisin d’étude. Il y a dans votre littérature des ressemblances qui trahissent ce voisinage. Défiez-vous des emprunts littéraires ; ils conduisent au vol, qu’on appelle plagiat. Et le vol en littérature est peut-être encore plus méprisable qu’un autre, parce qu’il est trop directement au service de l’orgueil.
— Oui, monsieur, mais il est toujours bon de chercher où se trouve l’emprunteur qui peut devenir, comme cela, un voleur.
— Il est tout probablement du côté auquel cela peut profiter ; mettons du côté du plus faible dans les concours.
Y êtes-vous ?