fonctions, réclama le droit de voir à ces détails, et le dément se laissa conduire à la voiture Pullman où les trois personnages se dérobèrent aux regards gênants des curieux.
La maladie avait été très rapide. Aux premiers signes inquiétants du dérangement cérébral chez l’ex-ministre, ses plus intimes voulurent en rechercher la cause immédiate et constatèrent que le malheureux, en même temps qu’il jouait l’homme d’état comme nous l’avons vu, s’était encore engagé dans des entreprises industrielles et financières dont l’insuccès, à lui seul, pouvait le conduire à sa double ruine intellectuelle et matérielle. C’est peu après que les symptômes s’aggravèrent avec les inquiétudes du patient, et le jour où le premier ministre le prit au mot en acceptant la remise de son portefeuille, jour où le malheureux recevait aussi la nouvelle d’une spéculation financière désastreuse pour lui, il succomba totalement.