groupe imposant d’anglais absolument sympathiques ; pendant que les pétitions et remontrances allaient, aux mains de simples députés, se déposer volumineuses devant la Chambre, il étudiait le moyen de braver l’opinion et de s’élever encore.
La discussion qui se fit à la Chambre des communes, pour ou contre l’usage de la langue française au parlement central, fut ce qu’elle devait être de la part de nos vrais représentants : sérieuse, solidement appuyée sur nos droits organiques, éloquente au point de vue historique, énergique et convaincante à faire reculer peut-être des adversaires plus justes, moins prévenus et moins fanatiques que ceux du côté ministériel, comme à faire rougir des lâcheurs moins résolus que ne l’étaient Larive et ses deux autres collègues de la province de Québec.
Elle dura bien des jours, cette discussion, et les procéduriers parlementaires surent agrafer, au cours de plusieurs séances, amendements et sous-amendements les uns aux autres, tantôt pour