sur la droiture de ses intentions. Monsieur le député de Bellechasse retiendra toute sa valeur dans un juste milieu et sa sagesse bien au-dessus des emportements patriotiques. Il ne redoute qu’un juge dont il se fait une aide ! la presse !
« Quel horrible despotisme que celui des folliculaires ! celui des Barons et des Rois fut-il jamais à comparer ? Ont-ils jamais eu cette horrible puissance de dénigrement et de calomnie continuelle ? La presse vous rend fous et féroces d’abord, pour vous rendre ensuite esclaves et misérables. »
Monsieur Larive s’est d’abord assuré une bonne presse, qu’il saurait subventionner au besoin, et qui fera connaître au public comment ce jeune homme sage, à l’esprit bien pondéré, a su ne pas s’emballer avec les patriotards et attendre le développement des événements avant de prendre un parti. Il faut se méfier, n’est-ce pas, de la démagogie, des mauvaises passions populaires s’attaquant aux gens qui distribuent des portefeuilles de ministres.