repousser ; mais il faut reconnaître aujourd’hui que la confédération canadienne n’est qu’une base d’opérations, et que nous n’en avons pas fini de lutter contre la plénitude du pouvoir que nous sommes allés confier au gouvernement central devenu par là-même absorbant pour tous les pouvoirs confédérés.
Or, dans cette confédération, c’est bien la province de Québec, avec sa race française, sa religion catholique, sa langue et ses usages étrangers, qui devait le plus se méfier ?
S’est-elle assez méfiée ?
N’avons-nous pas eu chez nous et en tout temps trop de ces gens appelés, réduits aujourd’hui avant de mourir, non à fermer, comme les autres, mais à ouvrir les yeux ? à suspecter un pacte d’infamie dans une constitution et un organisme politique qu’ils ont pourtant soutenus toute leur vie ?
Les centralisateurs ne nous cachent plus que ce qui nous a conservé jusqu’à présent notre autonomie nationale, au