vement, croit qu’il vote et lance aux échos de la renommée, de notre histoire politique et de la vie toute entière de l’arriviste, le nom de « Mister Larive », que le greffier pointe dans la colonne des « yeas, » pour le gouvernement.
Avouons que ce fut un effarement, chez les deux partis, à ce premier vote d’un oppositionniste, donné, sans crier gare, à des ministres aux abois, lorsque la division restant incertaine jusqu’à la fin, le greffier proclama la mesure adoptée par une voix de majorité !…
Au collège, Félix Larive avait surtout exercé son rare talent de pouvoir payer d’aplomb ou d’audace, de garder une assiette solide, lorsqu’il avait à masquer une bévue, à ramener les rires de son côté s’il lui arrivait d’être en butte aux moqueries de ses confrères. C’est encore à cette habile parade, pour déjouer le ridicule, mais avec l’œil sévère et non le rire aux lèvres, qu’il a recours en ce moment psychologique.