Page:Chouinard - L'œil du phare, 1923.djvu/5

Cette page a été validée par deux contributeurs.
4
L'OEIL DU PHARE

dépourvue, qu’il aima tant revoir après avoir atteint l’âge mûr, satisfait de sa vie bien ordonnée, et qu’il voudra savoir encore là, pour entrer dans sa tombe.

Ce qu’il en est de l’individu ne pourrait-il se dire de la famille qui a son habitat comme la plante ; ce que nous aurions encore voulu faire entendre dans les regrets platoniques de l’enfant d’une patrie simplement d’adoption.

Raison chez l’un, instinct chez l’autre concourraient donc à démontrer que là où l’on est matériellement bien, là n’est pas toujours la vraie patrie.


Séparateur