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violé le droit de ſon lit. C’eſt-à-dire en bon François, que tu le feras cocu.

Octavie.

Qui, moi ! je ferois Pamphile cocu ! A Dieu ne plaiſe d’en avoir ſeulement la penſée !

Tullie.

Il n’eſt pas néceſſaire, je m’imagine, de te dire qui ſont ceux qu’on appelle cocus ; tu dois ſavoir que ce ſont les maris à qui leurs femmes ne gardent pas la foi conjugale.

Octavie.

Je le ſais fort bien ; mais tout de bon, ma Couſine, me croyez-vous capable de tomber dans une ſi grande faute ? quoi, je ferois un tel affront à Pamphile ? non, je mourrois plutôt. Eſt-ce qu’il vous eſt arrivé quelquefois de tromper votre Oronte ? je ne ſaurois me le perſuader : j’ai trop bonne opinion de votre honnêteté, & vous m’obligerez d’avoir là-deſſus les mêmes ſentiments pour ma perſonne.

Tullie.

Ne fais point tant la ſcrupuleuſe, je ne te pronoſtique rien qui ne doive t’arriver. Autrefois on étoit aſſez niais pour croire que le co-

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