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faire des maux étranges ; & même, ſelon les apparences, il aura bien de la peine à en venir à bout, tant ſon membre eſt monſtrueux. Je vous avertis de cela, continua-t-elle, afin que vous ayiez bon courage, & que vous enduriez patiemment toutes les douleurs qui ſont inévitables aux nouvelles mariées : qu’en dites-vous ? Il ſuffit ma tante, reprit Clémence, que j’aime extrêmement, pour que l’amour me donne des forces pour ſoutenir ces attaques que vous me repréſentez devoir être ſi furieuſes. Je le ſouhaite, mon enfant, dit Sabine, & je deſire qu’elles ne te manquent point. Mais laiſſe-moi voir, pourſuivit-elle, ſi ta partie eſt bien diſpoſée pour cela : elle paſſa auſſi-tôt ſa main ſous ſa chemiſe, & la porta dans l’endroit qui devoit être ſi maltraité ; elle en ouvroit les levres, elle les manioit, & faiſoit entrer le doigt le plus avant qu’elle pouvoit. Ah, ah, ah ! s’écria Clémence, retirez-vous, vous me chatouillez trop vivement, & vous m’excitez à un plaiſir que je ne connois point. Sabine retira ſa main : Ah, mon enfant, dit-elle à Clémence, que ta partie eſt avantageuſement placée ! qu’elle eſt aimable ! elle eſt telle que Vénus la ſouhaiteroit pour ſes filles. Je t’avoue qu’elle eſt un peu étroite ; mais il n’y a point de remede : il vaut mieux