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Tullie.

Bon pour cela ; quelle eſt donc cette poſture ? Je vais vous en dire une qui aura du rapport à votre inclination ; on l’appelle, le cheval d’Hector. Couchez-vous tout de votre long, Medor, & tenez votre pique la plus droite que vous pourrez. Octavie, tourne-lui le dos, comme ſi tu voulois lui montrer tes feſſes ; & t’aſſéyant ſur ſon ventre, fais entrer ce lingot d’amour dans le cabinet de tes richeſſes : prens-le à pleine main ; bon, voilà qui eſt bien.

Octavie.

Aide-moi, mon cher Medor ; hen, hen, hen, aide, je commence déja à ſentir par tout le corps un plaiſir incroyable.

Medor.

Je vous aide de toutes mes forces ; & vous, aidez-moi à me ſoulager, par le remuement de vos feſſes.

Octavie.

Je fais tant que je puis, hen, hen hen ; tant que je puis.

Tullie.

O charmants ſoupirs ; ô doux gémiſſements !