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Medor, faites la correction à cette opiniâtre, donnez-lui le fouet ; bon, fort, voilà qui eſt bien.

Octavie.

Je crois, Medor, que ce n’eſt pas pour rire ! ah, Dieux ! comme vous frappez ! vous m’avez mis les feſſes tout en feu. Ah ! que vous êtes un rude précepteur ! attendez un peu, je me jetterai moi-même ſur vos épaules.

Tullie.

Allons, Medor, tenez ferme, & entrelaſſez vos bras avec ceux d’Octavie ; & toi, ouvre les cuiſſes. Approchez, Cléante ; toute cette machine ſe prépare pour vous : venez vous aſſeoir dans votre trône, mais que ce ſoit le ſceptre à la main.

Cléante.

Ouvrez donc, ma Vénus, ma Déeſſe, mon cœur, mon Amour, ouvrez vos cuiſſes, & me faites voir le chemin qui conduit à la gloire.

Tullie.

Vous voilà bien empêché, ouvrez-les vous-même.

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