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Medor.
Nous goûtons le même repos, & endurons les mêmes fatigues.
Cléante.
Allons, Medor, occupez ce champ de Vénus, où Mars même ſe croirait heureux de deſcendre pour combattre.
Medor.
Quoi ! vous fuyez, Octavie ?
Octavie.
Non, je ne fuis pas ; mais je ſouhaite me rafraîchir, & reprendre un peu haleine.
Tullie.
Cela n’eſt pas néceſſaire ; tu n’as qu’à réveiller ton appetit perdu par quelque nouvelle poſture : ta langueur n’eſt qu’un dégoût, elle ne vient pas de plénitude : Il faut aſſaiſonner le plaiſir de Vénus en tant de façons, que le dernier que nous prenons, nous en faſſe toujours goûter de nouveaux.
Octavie.
Ah, Dieux ! comme Medor bande ! veut-il