vous contentez pas d’un baiſer : vous en venez
encore aux attouchements. Si vous ne
vous retirez, je vais me lever pour m’enfermer
dans le cabinet.
Ah, Dieux ! que j’apperçois de beautés ſous cette chemiſe voltigeante ! Ah, Octavie ! ſi vous étiez moins cruelle, vous en ſeriez plus aimable, & moi plus heureux. Eh, de grace, pourquoi vous retirez vous ſi vîte ?
Où vas-tu donc, folle ; où cours-tu ainſi toute nue en chemiſe ? Arrêtez-la donc, Medor ; demeurez-vous les bras croiſés ?
Eh quoi ! Octavie, ne ſavez-vous pas que la colere eſt ennemie de la beauté des Dames ? Quel ſujet avez-vous d’agir de la ſorte avec Médor ? toutes ſes violences vous doivent être douces, puiſqu’elles n’ont que votre plaiſir pour fin. Bon, voilà qui eſt bien, remettez-vous au lit.
Le voilà qui me tient déja ; ah, comme il