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Octavie.
Ah ! c’eſt Cléante & Medor ; je les entends parler…
Tullie.
Oui, ce ſont eux : courage, ma mignonne, tu vas jouer un joli jeu ; je ſuis ravie de ce que nous ſommes encore au lit.
Octavie.
Ah, Dieux ! je n’oſe y penſer.
Tullie.
Soyez le bien venu, Medor : voici une jeune Dame, infiniment aimable & ſpirituelle, s’il en fut jamais ; vous n’en ſauriez trouver une plus digne de votre amour.
Médor.
Hélas ! je connois parfaitement mon bonheur, & la ſeule préſence de Madame me cauſe de ſi doux mouvements, que j’en ſuis preſque hors de moi-même. Ah ! que vous êtes aimable, belle Octavie ! accordez moi un baiſer.
Octavie.
Ah, que vous êtes incommode ! vous ne