qui l’environne. Retirez-vous, diſois-je, vous
me mettez toute en feu. Ah ! dit-il, recevez
les marques de mon amour : & en diſant cela,
il m’enfonça ſon Vit juſqu’aux gardes. Je ne
l’eus pas plutôt ſenti au-dedans, que je m’écriai :
vous me tuez, Medor. Cléante, qui n’étoit pas
fort loin, accourut au bruit : Prenez garde,
dit-il, qu’on ne vous entende du voiſinage ;
retenez votre voix, & non pas vos feſſes.
Vous ſurprit-il dans la chaleur du combat ? put-il bien s’empêcher de rire, & de reſſentir quelque émotion à la vue de vos nudités ?
Il nous vit ; & s’appercevant que mon pied gauche, qui étoit hors du lit, touchoit à terre : Je veux vous rendre, dit-il ; un bon office ; & en même-temps il mit une chaiſe ſous ma jambe qu’il éleva : ce qui fit entrer l’inſtrument plus avant. Enſuite il donna quelques coups de main ſur les feſſes de Medor, qui étoient à découvert ; & il ſe retira de la ſorte.
O le plaiſant ſpectacle, que de vous voir dans cette poſture !