plus heureux que les Dieux ; cependant faites
vos affaires. En diſant cela elle ſortit, & ferma
la porte après elle.
Que fit pour lors Cléante ?
Il ſe leva, me donna mille baiſers, me mania les tettons ; & me défendant comme une perſonne qui veut bien être vaincue, je me laiſſai jetter ſur le lit : il trouſſa mes jupes & ma chemiſe, & porta ſa main droite à ma partie. Ah ! laiſſez-moi, lui dis-je, retirez-vous, vous me perdrez. Cependant il me ferma la bouche par ſes baiſers ; & ſe jettant ſur moi, il m’enfila ; il preſſe, il pouſſe, je me plains ; & tout d’un coup je ſens couler une roſée avec tant d’abondance, que je puis dire qu’auparavant je n’en avois pas reſſenti une ſemblable. Il ne s’arrêta pas pour cela, il redoubla toujours ſes ſecouſſes, & je déchargeai encore deux fois pendant ces mouvements. Enfin, il s’aquitta de ſon devoir, & fit un doux mélange de ſa ſemence avec la mienne.
Tu as-là ſans doute un Hercule, comme tu as coutume de dire.