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fois le divertiſſement alloit plus loin ; car elle nous faiſoit courber tout le corps juſques en terre, puis nous trouſſoit juſqu’à la ceinture, & ſatisfaiſoit ainſi ſa vue par la nudité de notre devant & de notre derriere. Elle manioit nos feſſes, les pinçoit, les mordoit, & les baiſoit même avec des tranſports ſurprenants ; enfin, il n’y avoit point de careſſe dont elle ne s’aviſât, quand elle étoit dans ſes fureurs. Je me ſouviens qu’elle faiſoit quelquefois la maîtreſſe & la gouvernante ; & nous faiſant lever nos jupes, elle nous fouettoit avec des verges, quand nous avions manqué à quelques circonſtances du jeu : elle nous mettoit ſouvent le derriere tout en feu ; nous nous en fâchions ; & pour nous appaiſer ; elle ſe mettoit auſſi toute nue devant nous, & nous obligeoit à faire de même. Pour nous venger du mal qu’elle nous avoit fait, nous lui donnions le fouet l’une après l’autre ; elle le ſouffroit fort patiemment, quoiqu’elle fît quelques grimaces par forme. Il faut que je t’avoue, Octavie, qu’elle avoit un beau corps ; il n’y avoit rien de plus blanc, de plus ferme, & de plus poli ; ſon derriere étoit admirable par ſa rondeur & ſa fermeté. Mais revenons à notre hiſtoire : après que nous nous étions bien laſſées à la fouetter, elle ſe rele-