vit que c’étoit fait, je vous demande que vous
faſſiez à cette heure pour mon plaiſir tout ce
que je deſirerai de vous, & je ſouhaite que
toutes les choſes pour leſquelles je ſerai ſenſible,
vous touchent également. Je vous entends
bien, lui dis-je, & je conſens à tout ce que
vous voulez ; mais, de grace, épargnez un peu
ma pudeur, & n’exigez pas de moi ces mouvements
déshonnêtes qui me fatiguent le corps
& l’eſprit. Non, non, reprit-il, ce n’eſt pas
ce que je deſire ; je demande de vous tout le
contraire : car je ſouhaite ſeulement que vous
ſoyez immobile, & que, ſans faire aucun mouvement
du derriere, vous teniez votre devant
à découvert.
Il eſt permis à un mari de donner telles loix qu’il lui plaît à ſa femme, & il eſt de la prudence de celle-ci de les obſerver ſans murmure ; elle eſt ſotte, ſi elle s’imagine qu’il y a quelque choſe de malhonnête dans l’obéiſſance qu’elle lui rend.
Je lui obéis auſſi ſans beaucoup de cérémonie ; il me pria de lui manier ſon inſtrument