Page:Chorier - L’Académie des dames, 1770.djvu/109

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 97 )


ſouffre à préſent, que tu jouiſſes de mon corps, comme tu as déja fait, n’offenſerai-je point mon mari ?

Tullie.

Es-tu capable d’une ſi ſotte réflexion ? mais quoi ! tu n’as plus rien à me reprocher : ah, ah, ah !

Octavie.

Quoi ! qu’as-tu à rire ainſi ?

Tullie.

Ah, Dieux ! quelle métamorphoſe ! cette petite fente où étoit le ſiege de ton pucelage, eſt changée dans une autre d’une étendue prodigieuſe. Ah ! bonté de Vénus ! quelle ouverture ! ouvre un peu les cuiſſes.

Octavie.

Eh bien ! que veux-tu, badine ? j’obéis.

Tullie.

Ah ! que le Con d’une femme eſt différent de celui d’une vierge ! Ah ! ah ! Dieux ! quelle entrée ! je crois que je pourrois même y paſſer toute la main.

Octavie.

Eh, eh, eh, tu me mets toute en feu,

G