miſe, il n’eſt rien tel que de ſe coucher nud
à nud.
Eh quoi, badine ! tu me la tires ; laiſſe-la-moi donc ôter à moi-même. Ah, Dieux ! comme tu te jettes à mon col, jambe de-çà, jambe de-là ! je crois que tu es folle : mettons-nous donc au lit.
Eh bien, nous y voici, mon petit cœur ; baiſe-moi donc bien tendrement.
Tant de baiſers que tu voudras ; mais, de grace, retire cette main adultere de cet endroit… voudrois-tu ainſi ſouiller une jeune mariée ?
Sotte ! qu’as-tu à craindre ici avec moi ? laiſſe-moi prendre le divertiſſement que je ſouhaite ; j’ai laiſſé tout exprès ces flambeaux allumés, afin que ma vue eût ſon plaiſir, auſſi-bien que les autres ſens.
Mais, Tullie, eſt-ce que les loix de l’amitié ne doivent pas céder à l’amour conjugal ? Si je