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Les Ribaud
est trop sérieux, lui ; et mes histoires ne l’ont pas amusé du tout… D’ailleurs, il les a vus tant de fois, ces soldats.
2 juillet, 1836.
J’arrive du cimetière, où je suis allée répandre des fleurs, des prières et des larmes sur les deux tombes qui y dorment pieusement et qui contiennent ce que nous avions de plus cher au monde. Mon père, en triplant son amour, sa protection, sa tendresse, remplace maintenant pour moi ces deux disparus.
Pauvre père, lui qui m’accompagnait pour que je sois forte, pour essuyer mes larmes, il a bien pleuré et c’est moi qui l’ai consolé.
Je vais ainsi en pèlerinage avec lui, chaque année, à pareille date. C’est l’an-