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Les Ribaud
qui berce maintenant mon esprit, pouvais-je permettre à cette page de continuer à jeter constamment sa note douloureuse et découragée ?
2 juillet 38.
J’ai retenu cette parole de mon père : Eh ! bien, nous serons un de plus pour pleurer Gabriel.
Et aujourd’hui, Percival m’a accompagnée dans mon pèlerinage annuel à la tombe de ce cher petit frère.
En route, je me suis fait raconter tous les incidents de ce drame affreux qui l’avait si brusquement enlevé à notre affection. C’est avec une émotion encore vibrante qu’il m’en a répété chacun des détails : Ce pauvre Gabriel foudroyé à la première balle ; mon père, affolé de dou-