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Claude Paysan
Jacques et Claude s’échangeaient du travail, s’entr’aidaient pour les manœuvres difficiles, trop fatigantes aux bras. Et la besogne, ainsi moins ennuyeuse à deux, devenait en outre plus aisée et plus rapide à remplir.
Les semaines ne duraient pas beaucoup ainsi employées ; l’hiver était vite écoulé.
… Et un bon matin, où le soleil plus chaud commençait à fondre les glaces, ce fut mars ; puis bientôt avril, avec les premières pousses frileuses et les tendres bourgeons pointus ; puis le gazon verdoyant partout, les arbustes, les plantes, les feuilles et les fleurs aux rebords des fenêtres, aux rebords des ruisseaux ; puis une lumière d’or, puis enfin un parfum suave et enivrant qui était l’odeur délicieuse de mai.