Page:Choquette - Claude Paysan, 1899.djvu/240

Cette page a été validée par deux contributeurs.


LIV


Elle a changé de fils, la pauvre mère…

On la voit souvent passer avec, serrés l’un contre l’autre, à l’heure des couchers de soleil, comme autrefois.

Ils marchent tranquilles dans la grande route vers leur humble village. Sous l’obscurité des sapins touffus ils contournent un coin de rue qui penche, poussent une porte rauque, longent le mur de l’église et s’en vont, par un étroit chemin battu dans les herbes hautes, s’agenouiller devant deux croix de bois semblables.

… Oui, elle a changé de fils, la pauvre vieille mère Julienne… Elle l’appelle Jacques, maintenant.


FIN.