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La Médecine au xxe Siècle




L e docteur. — Bien asseyez-vous… Vous dites que vous ressentez ces malaises depuis longtemps… des oppressions, des vertiges aussi, je suppose ?… Je vais prendre le pouls.

« Il adapte un sphygmographe à l’artère radiale du patient et à l’aide d’un verre grossissant il en projette le tracé agrandi sur un écran ».

— Ah !… pouls Corrigan, ligne d’ascension droite, violente, à angle aigu. avec chute brusque en crochet… Sérieux… sérieux…

« Il applique sur la poitrine, vis-à-vis le cœur, son micro-stéthoscope qu’il relie par un tube à un phonographe. Il presse un bouton ; l’appareil se met en mouvement, enrégistrant tout de suite sur le cylindre les bruits du cœur communiqués par le stéthoscope et qu’il reproduit à mesure dans la chambre, avec