ponne qui va s’éveiller… et les lanternes … oh ! vite…
En un clin d’œil, malgré les cliquetis des ferblanteries oscillantes, l’illumination fut bientôt complète.
Puis en dessous, l’on se mit à épier Pomponne, guettant son réveil ; ça ne devait pas tarder, jamais il ne dépassait six heures.
Mais elle dormait la chère petite, dormait, dormait toujours. À la fin, ça devenait embêtant. Fallait-il l’éveiller ? … fallait il éteindre les lanternes dont les chandelles, si petites, ne pouvaient durer longtemps ?
Ce fut un moment de pénible perplexité.
Moi-même je me sentais une torturante envie de dormir, et les paupières me tombaient tellement malgré moi que j’eus tout à coup un soupçon.
J’attrape à mon tour le cadran…
Ciel !… il marquait minuit et demi… Ma femme avait tout simplement confondu les aiguilles.
Je repose mon paradoxe : À propos d’arbre de Noël, les vrais enfants, ce sont ceux de trente et cinquante ans.