ches de l’auguste souveraine n’ont servi qu’à hâter la détermination prise contre ses protégés en faisant sortir de l’oubli les affaires Dupuy et Pignon.
Un dernier lot de perles vient d’être vendu par les soins de M. Ballande, négociant à Bordeaux. Le prix en a été de 60,000 fr.
Cet honorable commerçant peut dire s’il a envoyé cet argent à Picpus ; sa réponse fournira la preuve que les perles appartiennent bien à la reine de Mangarèva, car après en avoir employé une partie à rembourser (et non pas en France) à monseigneur l’évêque d’Axiéri le montant de la dernière annuité de l’indemnité Pignon, que ce prélat avait avancé à Maria-Eutokia, M. Ballande a fait remettre à cette dernière, par son agent M. Amiot, le reliquat du prix obtenu.
Enfin, M. le marquis de Gambfort, attaché à la légation de France, au Chili, étant allé aux îles Gambier en l’année 1870, la reine lui vendit pour onze cents francs de perles.
Ce commerce a donc produit une somme totale de 61,100 francs en espèces.
Voyons maintenant ce qu’est devenu l’argent de la reine des Gambier, et d’abord commençons par récapituler les sommes qui en forment le total.
Avec cet argent Maria-Eutokia a payé en espèces :