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« Papeete, le 26 septembre 1865.

» Monseigneur, suivant le désir que vous m’avez manifesté, et pour rendre à la vérité l’hommage qui lui est dû, je constate ici qu’il n’est point à ma connaissance qu’en aucune occasion la mission catholique de ces îles ait fait aucun acte de commerce, spécialement en ce qui concerne les îles Gambier. Je déclare avoir vu, lors de mes deux voyages à Mangarèva, les commerçants traiter directement avec la régente pour les échanges de leurs marchandises contre les produits de la localité, soit nacres, perles, etc.. Je ne puis rien ajouter qui me soit personnel, attendu que je n’ai jamais traité par moi-même avec les habitants de ces îles.

» Je suis avec respect, monseigneur, votre très-humble serviteur.

Signé : A. Hort. »
« Papeete, le 10 septembre 1866.

» Je soussigné, certifie que faisant le commerce aux Gambier et aux Pomotu, ni moi ni mes agents ne nous sommes jamais aperçus que les missionnaires catholiques fissent le commerce.

» En foi de quoi j’ai signé le présent.

» Signé : Brander. »

« Nous soussignés, attestons n’avoir su ni vu, pendant notre séjour aux îles Gambier, qu’aucun missionnaire catholique ait fait le commerce, c’est-à-dire ni acheter, ni vendre pour leur compte.

» Signé : Auméran Bte et Rosine Auméran. »

« Je soussigné, certifie que pendant mon séjour aux îles Gambier (Océanie) ; soit environ deux années, je me suis exclusivement occupé du commerce de la nacre et des perles, et qu’il est à ma connaissance que Messieurs de la mission catholique française, les RR. PP. du Sacré-Cœur, établis depuis fort longtemps auxdites îles, n’y ont fait aucun commerce ni trafic, soit en nacres de perles, soit en autres denrées ou marchandises ; je déclare aussi que, ne comprenant pas la langue de ces îles, j’ai eu souvent recours à leur obligeance pour me traduire les conventions et accords résultant de mes opérations commerciales avec les naturels océaniens. J’atteste également que je ne connais aucun Européen qui, avant, ou durant, ou