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issés de nos ailes, nous réalisions sa vision. Mais par la puissance que les sombres démons exercent sur la volonté des humains, les images du songe tombèrent sur elle, le carnage sur les aigles et les ailes sur moi.




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I.

La lune planait en plein et les étoiles scintillaient dans toute leur clarté ; les grillons et les cigales chantaient au milieu des herbes ; le château s'élevait tout pensif sur sa montagne sablonneuse : le froid du nord, l'odeur des fleurs sauvages et les battements de mon cœur attristé en présence de cette sombre nature, toutes ces impressions se faisaient doublement sentir en moi, alors que je l'avais, elle, à mes côtés et mon cheval prêt à m'emporter au vent.


II.

Qu'elle était ravissante ! d'une main elle soulevait ses tresses et de l'autre m'indiquait