gne.
VII.
Ulysse se fit simple laboureur pour se délasser de ses longues pérégrinations. C’est ainsi que Dieu pardonne aux hommes fatigués de la vie, et, à leur résurrection, leur accorde un repos sans fin. Mortels, épuisés par le travail, ne croyez pas qu’il y ait jamais manque de feu et d’éclairs, ne pensez pas qu’il y ait pour l’esprit un don plus précieux que le repos,
VIII.
Moi seul autrefois, me sentant à l’aise dans mon corps plein de jeunesse et d’harmonie, je ne désirai pas de transformation et, triste, je m’assis sur les bords du Léthé, en portant l’eau plutôt à mes blessures qu’à ma bouche. Depuis, délivré de la matière, mon esprit n’a jamais pleuré sur les maux du corps ; depuis, il a toujours méprisé l’éloquence que pouvaient avoir les lèvres de ses blessures entrouv