Page:Chojecki - La Pologne captive et ses trois poètes, 1864.djvu/158

Cette page n’a pas encore été corrigée

I.

Mes souffrances, les angoisses de mon cœur, ma lutte continuelle avec l’esprit du mal, ses armes flamboyantes, son bouclier rayonnant comme un soleil, ses pièges remplis de trahisons vipérines, voilà ce que je veux chanter pour accomplir l’ordre de l’éternelle destinée. Oui c’est elle qui m’impose aujourd’hui le pénible devoir de chanter les événements du passé, les grandes et saintes guerres des esprits sacrés.


II.

Moi, Hèr l’Arménien, moi, devenu cadavre, je gisais sur un bûcher : le Caucase se no