Page:Choix de discours de réception à l'Académie françoise, tome I, 1808.djvu/99

Cette page n’a pas encore été corrigée
  • . i/académIe trakçdise. i’j

règne ’d* ;êyw»A-lfrJi«te, c’est la vie du cardinal • de iliebeÜeUj c’est son éloge , et celui du Prince •qui,l’a suis’ en œuvre. Que pourrois-je ajouter ■À dès ’faits encore récens et sr mémorables ?

Ouvrez soné testament politique, digérez cet ouvrage ,

,c’eet Ipr peinture de son esprit, son arae - toute entiète, s y développe , l’on y découvre le •secret dé «a conduite et de’ scs actions, l’on y

trouveh» opurce et Invraisemblance de tapt et

de si gjpnçls éyénemens qui ont paru sous son administration, L’ony voit «ans peine qu’un . homme qui pense «i virilement et »i juste, a pu .agir sûrement «t avec succès , et .que celui qui ,a achevé ; de si grandes ehwes, ou n’a jamais . écrit : ou a dû écriée comme il a fait. - Gténie fort et supérieur, il a «ù tout le fond • et tqut le xaystère du Gouvernement, il a connu . le beau «t le sublime du ministère ; il g respecté .l’étranger , ménagé les Couronnes, connu le poids de leur alliance. Il a opposé de« alliés à des . ennemis, il a veillé aui intérêts du dehors, à eeux ^u.dedans, il p’a oublié que les siens. Une vie laborieuse ët languissante, souvent ciposée , a été le prix d’une >*t haute vertu. Dépositaire des trésors’de-son maître, comblé de ses bienfaits, ordonnateur r dispensateur de ses .finances,cm nesauroit direqu’il est mort richf. • Lecrpiroit-on, Messieurs ? Cette ame sérieuse . et austère , formidable aux ennemis de l’Etat,