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,58. .. DISCOURS DXaéCBPTIO»

inexorable aux. factieux , plongée dàm’la néga-- ciàtion occupée .tantôt à affaiblir le parti de l’hérésie, tantôt à déconcerter une ligue , et tantôt à méditer »une conquête , a trouvé le loisir -d’être savantea goûté les belles-lettres, et ceux qui en faisoient profession. Comparez^vous, si vous ,l’osez ,au grand Richelieu , hommes dévoués .à la fortune , qui par le suecès de vos affaires particulières, vous jugez dignes que l’on i vous confie les affaires publiques, qqi = vous

donnez pour ; des génies heureux et : pour de

Loupes têtes, qui dites que vous ne savez rien-, [que vous n’avez, jamais Juv q**é vous ne lirez

point,
0u pour marquer l’inutilitédessciences,

ou pour.pafoitre ne devoir rien aux autres, > mais puiser tout de votre fonds. Apprenez : que jle cardinal die .Richelieu a su, qu’ita lu :• je ne dis pas qu’jl. n’a, point, eud’éloignement pour les gens de-lçttreS ;, mais qu’il les a aimés, caressés, . favorisés ,, qu’il leur a ménage, des privilèges ; , ,qu’il leur destinoit des pensions, qu’il les a .réunis en -une. Compagnie célèbre , qu’il en a - fai t l’Académie.. Françoise. Oui,. hommes. riches et. ambitieux ,• contempteurs de la vertu et de toute-association qui ne roulé pas sur les éta- . blissemens et sur l’intérêt, celle-ci est une des . pensées de cegrand Ministre, né homme d’Etat, - dévoué à l’Etat, esprit solide, éminent, capable tdan$ ce qu’il faiaoit.des riiôtifs les.plus relevés, et qui tendoient au bien public comme à la