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préface.

chants de l’Église iraient bien au delà et au-dessus de ceux des Anges.

Nous avons cherché, sans y avoir toujours réussi peut-être, à faire disparaître certaines épithètes trop familières ou trop humaines, accompagnant les noms du « Sauveur, » telles que « cher Sauveur, tendre Époux » etc. On ne trouve rien de pareil dans le Nouveau Testament. Enfin, c’est le Seigneur et non l’Église, qui dit : « Voici, je viens bientôt ou promptement. » L’Église, par l’Esprit, répond : « Amen, viens, Seigneur Jésus, » sans jamais ajouter : « bientôt. »

Nous aurions encore beaucoup à dire pour exposer les motifs des changements apportés à cette refonte de nos Hymnes ; mais c’est assez, et probablement beaucoup trop déjà. Qu’il nous suffise d’ajouter que nous avons tenu compte, autant qu’il nous a été possible, des vœux exprimés et des demandes formulées par beau coup de frères.

Maintenant que ce volume, si fort désiré par un très-grand nombre (comme l’ont prouvé les souscriptions qui ont dépassé de plus du double ce que nous attendions), soit accueilli par les frères avec indulgence. Qu’ils veuillent se rappeler, que ce travail était difficile à bien faire, que celui qui en était spécialement chargé s’en est occupé avec tout le soin et la conscience dont il était capable, et sous le regard de Dieu.

Oh ! que ce Dieu de grâce et d’amour nous donne à tous d’user de ce volume à sa gloire, avec l’Esprit et avec intelligence, pour l’édification et le bien de nos âmes en Jésus-Christ notre Seigneur, auquel soit louange et adoration aux siècles des siècles. Amen !

Vevey, le 28 Septembre 1864.

CH.-F. R.