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même coup se percent de leurs épées et tombent baignés dans leur sang.

Le cliquetis des armes attire la garde, trois des assassins se sont enfuis ; Bellegrade et celui qu’il a blessé sont sans connaissance ; on s’empare de lui, ainsi que de son domestique et du second brigand. Le domestique du marquis nomme son maître et raconte sa malheureuse aventure ; on le fait transporter chez lui. Le scélérat que l’on interroge à son tour, intimidé par les menaces, avoue qu’il n’agit que par les ordres de celui qui a blessé le marquis ; il nous a engagés tous quatre, dit-il, à servir sa haine, à condition qu’il nous donnerait une forte somme d’argent, dont nous avons déjà reçu la moitié. Et comment nommez-vous cet homme ? demande la garde.