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sers. Mon fichu se trouva perdu ; ma robe, dont je n’avais cessé de me faire un rempart formidable, s’était dérangée ; mes jambes, jusqu’alors croisées fortement, avaient aussi repris une position plus naturelle. On se doute bien qu’Auguste profitait avec avidité de ces heureux changemens ; mais cette espèce de nonchalance dans laquelle je trouvais un plaisir indéfinissable, fut bientôt troublée par une seconde métamorphose. Auguste avait retrouvé, dans mes caresses, sa première vigueur. Mes craintes, en se renouvelant, mirent un terme à mon extase. Nouveau combat, plus vif encore, et surtout bien plus inégal : j’avais perdu la moitié de mes avantages en changeant de position. Auguste, qui s’était aperçu combien la première avait contrarié