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poir, se décida à lui proposer de nous suivre en France. Mon père parut se radoucir, et lui promit de l’accompagner. Ah ! ma fille, s’écria Rosa, en me serrant sur son cœur, je ne te quitterai donc pas !

J’étais si émue, que je ne pus lui répondre que par mes caresses et mes larmes. Cette scène sembla déplaire au frère de Rosa. Je vous laisse, s’écria-t-il avec un air de dédain, jouir de votre félicité ; je craindrais que ma présence ne la troublât. Nous ne fîmes rien pour le retenir ; il n’avait que trop bien deviné.

L’extrême froideur de mon père devait nécessairement détruire l’amour excessif que j’avais conçu pour lui. Dès qu’il cessa d’être mon idole, le désir de plaire se réveilla dans mon cœur avec une force nouvelle ;