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égoïste pour aimer jamais d’autre que lui.
Lorsqu’il fut entièrement rétabli, ma tante, qui n’était pas non plus fort bien traitée, jugea qu’un prompt départ serait également agréable à tous les trois. Elle fit part à M. d’Irini du dessein qu’elle avait de retourner à Marseille. Il lui répondit qu’elle en était la maîtresse, mais qu’il avait résolu de me garder avec lui. Qu’on se figure le chagrin de Rosa, en apprenant cette triste nouvelle. Comment se séparer de sa chère Julie ? N’était-ce pas son seul bien, son unique consolation ?
Ce fut en vain qu’elle supplia M. d’Irini de lui rendre sa fille adoptive. Ses larmes même ne purent le toucher. Il alla jusqu’à trouver mauvais qu’elle voulût insister. Rosa, ne conservant plus aucun es-