grins, en vous parlant des miens ; mais je connais votre cœur : la consolation que vous pourriez donner aux autres deviendrait pour vous la plus grande que vous puissiez recevoir.
Adieu, ma chère & digne amie ; j’attends vos deux réponses avec bien de l’impatience.
Lettre CLXXI.
Après ce que vous m’avez fait connaître, Monsieur, il ne reste qu’à pleurer & se taire. On regrette de vivre encore, quand on apprend de pareilles horreurs ; on rougit d’être femme, quand on en voit une capable de semblables excès.
Je me prêterai volontiers, Monsieur, pour ce qui me concerne, à laisser dans le silence & dans l’oubli tout ce qui pourrait avoir trait & donner suite à ces tristes événements. Je souhaite même qu’ils ne vous causent jamais d’autres chagrins que ceux inséparables du malheureux avantage que vous avez remporté sur mon neveu. Malgré ses torts, que je suis forcée de