Et puis, je n’oublie pas qu’en me replaçant au nombre de vos soupirants, je dois me soumettre, de nouveau, à vos petites fantaisies. Souvenez-vous cependant que le nouvel amant ne veut rien perdre des anciens droits de l’ami.
Adieu, comme autrefois… Oui, adieu, Mon ange ! je t’envoie tous les baisers de l’amour.
P. S. Savez-vous que Prévan, au bout de son mois de prison, a été obligé de quitter son corps ? C’est aujourd’hui la nouvelle de tout Paris. En vérité, le voilà cruellement puni d’un tort qu’il n’a pas eu, & votre succès est complet !
Lettre CXXVI.
Je vous aurais répondu plus tôt, mon aimable enfant, si la fatigue de ma dernière lettre ne m’avait rendu mes douleurs, ce qui m’a encore privée tous ces jours-ci de l’usage de mon bras. J’étais bien pressée de vous remercier des bonnes nouvelles que vous m’avez données de mon neveu, & je ne l’étais pas moins de vous en faire pour votre compte, mes sincères félicitations. On est forcé de reconnaître véritablement