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DANGEREUSES.

jet de rester ici jusqu’à son retour, & il s’étonnerait, avec raison, de la légèreté qui m’en ferait changer.

Voilà, madame, de bien longs éclaircissements ; mais j’ai cru devoir à la vérité un témoignage avantageux à M. de Valmont, & dont il me paraît avoir grand besoin auprès de vous. Je n’en suis pas moins sensible à l’amitié qui a dicté vos conseils. C’est à elle que je dois aussi ce que vous me dites d’obligeant à l’occasion du retard du mariage de mademoiselle votre fille. Je vous en remercie bien sincèrement ; mais, quelque plaisir que je me promette à passer ces moments avec vous, je les sacrifierais de bien bon cœur au désir de savoir mademoiselle de Volanges plus tôt heureuse, si pourtant elle peut jamais l’être plus qu’auprès d’une mère aussi digne de toute sa tendresse et de son respect. Je partage avec elle ces deux sentiments qui m’attachent à vous, & je vous prie d’en recevoir l’assurance avec bonté.

J’ai l’honneur d’être, etc.

De…, ce 13 août 17…


Lettre XII.

Cécile Volanges à la marquise de Merteuil.

Maman est incommodée, madame ; elle ne sortira point, & il faut que je lui tienne compagnie : ainsi je