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CARLO.
––––––––Partons, suivons la piste
––––––––Et redoublons d’efforts ;
––––––––Que rien ne nous résiste !
––––––––Hardi ! c’est un dix-cors.
CHŒUR.
––––––Tayaut ! tayaut ! vive la chasse !
––––––––––––––––––Etc.
FRÉDÉRIC.
––––––––Tayaut ! dans la rivière
––––––––Le cerf s’est élancé ;
––––––––Tayaut ! la meute entière
––––––––Soudain l’a relancé !…
CARLO.
––––––––Bientôt on l’environne,
––––––––Et, partout assailli,
––––––––Il meurt et le cor sonne
––––––––Un joyeux hallali !
CHŒUR.
––––––Tayaut ! tayaut ! vive la chasse !
––––––Poursuivons le cerf aux abois,
––––––Tayaut ! tayaut ! suivons sa trace
––––––Dans les vallons et dans les bois.

Pendant ce morceau les invités sont remontés au fond.

FRÉDÉRIC.

Et en l’honneur de qui cette chasse ?

CARLO.

En l’honneur des fiançailles de M. le vicomte !

FRÉDÉRIC, prenant Carlo à part.

Dites donc, Carlo, est-ce que vous ne trouvez pas qu’il se passe de singulières choses au château depuis hier ?…

CARLO.

Très-singulières… d’abord, ce monsieur Marcassou que M. le comte nous a présenté comme son intendant… et à qui il a donné ce pavillon pour lui et sa femme.