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–––––––Te souffleter au visage
–––––––Et t’arracher les cheveux…

Elle tire les cheveux d’Eléonore.

ÉLÉONORE, la repoussant.
–––––––Laissez-moi !… quelle gaillarde !
–––––––Au diable !… j’en deviens fou !
–––––––Que me veut cette criarde ?
–––––––Je ne suis pas Marcassou !
GINETTA.
–––––––Hélas ! je me trouve mal !
LASTÉCOUÈRES, la soutenant dans ses bras.
–––––––Ciel ! elle se trouve mal !
LE CHŒUR.
–––––––C’est un drame conjugal !
GINETTA.
–––––––Comprenez-vous ma rage !
–––––––Et ce Marcassou, quel front !
–––––––Le jour de mon mariage !
–––––––Me faire un pareil affront !

Elle tombe dans les bras de Lastécouères.

LASTÉCOUÈRES, la poussant dans les bras d’Eléonore.
–––––––Eh ! madame !
ÉLÉONORE, la remettant dans les bras de Lastécouères
–––––––Eh ! madame ! Eh ! madame !
LASTÉCOUÈRES.
–––––––Soutenez-vous !
ÉLÉONORE.
–––––––Soutenez-vous ! Soutenez-vous !
ENSEMBLE GÉNÉRAL.
BIBLETTO, dans l’éloignement.
LASTÉCOUÈRES, ÉLÉONORE,
et LES CHŒURS.
Bonne nuit, chers époux !
Nous veillerons sur vous !
C’est trop regretter un époux !
Qu’on lui rende son Marcassou !