Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/114

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
MARCASSOU.
––––––––Cette audace est étrange.
GINETTA.
––––––––Mon bon petit mari.
MARCASSOU.
––––––––Ah ! la main me démange.
GINETTA.
––––––––Mon bijou, mon chéri,
––––––––Tous les deux, si tu veux,
––––––––Nous serons bien heureux.
II
GINETTA.
––––––––Pourquoi cet air tragique
––––––––Et ces yeux furibonds ?
MARCASSOU.
–––––––Oui, mes yeux sont furibonds.
GINETTA.
––––––––Quelle mouche te pique ?
––––––––Ah ! réponds-moi, réponds !
MARCASSOU.
–––––––On me prend pour un dindon.
GINETTA.
––––––––Que le passé s’efface.
––––––––Oublions ! oublions.
MARCASSOU.
–––––––Ah ! quelle audace et quel front !
GINETTA.
––––––––Viens, viens que je t’embrasse,
––––––––Aimons-nous et rions !
MARCASSOU.
–––––––Ah ! quel pyramidal aplomb !
––––––––Cette audace est étrange.