Qui, communard. Oui, athée. Oui, blanquiste. Mais il faut bien reconnaître que Félix Pyat est, comme journaliste, un virtuose incomparable, comme dramaturge un metteur en scène puissant.
En politique, il a des théories encombrantes qui n’offrent aucun danger. Il n’a mème pas pu réussir, au printemps de 1884, à être nommé conseiller municipal par le quartier du Père-Lachaise.
Au théâtre, après avoir été un glorieux, c’est un vaincu. Voilà huit ans qu’il cherche à faire reprendre sur une grande scène le Chiffonnier de Paris. Il a dû se résoudre dernièrement à publier la réédition de ce drame. Mince satisfaction qui n’a pu adoucir son fiel. Il a fait jouer, le 24 février dernier, l’Homme de Peine à l’Ambigu. La consolation méritée était souhaitée par tous, — amis et ennemis politiques. — Elle n’est pas venue…
Félix Pyat donne en en moment des chroniques à la France libre, journal qui, bien qu’antiministériel, ne ressemble en rien à son ancien Combat, de farouche mémoire.